La réserve nationale de faune du Cap Tourmente (respire un coup, reprends ton souffle…!) se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord de la ville de Québec. Cette réserve appartient au réseau des Parc Nationaux du Canada (mais le pass n’est pas accepté, il faut quand même payer l’entrée) et rassemble une zone humide, des bâtiments historiques et quelques sentiers de randonnée.
Mais la raison pour laquelle j’ai décidé de faire un arrêt dans cette réserve sur la longue (mais belle) route qui me ramenait de Charlevoix était bien différente : je voulais voir les oies des neiges ! (Pour ceux qui sont plus intéressés par la marche, je vous renvoie à l’article d’Isabelle de FromSide2Side sur Cap Tourmente) La grande oie des neiges est par ailleurs la raison même de la création de cette réserve, et je remercie Parc Canada pour cette idée, ce fut une de mes plus belles découvertes depuis mon arrivée au Québec (C’est dire :P)
Cette oie vit l’été en Arctique et l’hiver sur la côte est américaine (comme les retraités québécois il semblerait, nos fameux snow birds !). Et entre temps, et bien elle migre, elle se déplace d’un point à l’autre, en s’arrêtant entre autre à Cap Tourmente pour faire son épicerie de Scirpe (une sorte de racine, son caviar à elle). En octobre, on peut donc aller les admirer, et si vous tombez au bon moment, il peut y avoir jusque 75,000 oies présentes dans la réserve en même temps ! (Sur une population totale de 950,000 d’après mon ami Wikipedia, c’est un peu comme si 8% de la population française allait faire ses courses aux Carrouf…)
Quand je suis arrivée à la réserve, il n’y avait « que » 21,000 oies… Et c’était vraiment renversant ! Le bruit, les décollages, atterrissages à tout moment, étourdissant, je n’avais jamais vu autant d’oiseaux au même endroit !
Si vous passez dans la région en octobre ou en mai, faites donc un saut, si il y a des oies, vous serez enchanté de votre petit détour !
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